Diane Fourdrignier et Diana David posent la question du regard des hommes. Un regard qu’ils portent sur les autres, mais aussi sur eux-mêmes.
COMPLET
Un spectacle qui se déroulera comme un bal, une techno party, un concert de rock, une fête de village endiablée.
Est-ce que tu te dis parfois que le début du féminisme se trouve dans la déconstruction de la masculinité ?
Est-ce que de temps en temps tu te demandes ce que ça fait d’avoir une paire de couilles ?
Est-ce que parfois tu dis si les mecs qui ont des couilles mettent également du rouge à lèvres ?
Est-ce que tu penses que pleurer c’est pas un truc de mec même si les mecs pleurent quand même ?
Est-ce que tu penses que les hommes vont bien ?
Parce que les meufs on sait que ça ne va pas.
Est-ce qu’on nait homme ou femme ?
Est-ce que Virginie Despentes te parle ?
Est-ce que t’en sais rien mais que tu as envie de te poser plein de questions ?
Cet ovni au titre provocateur s’arrête un moment sur les hommes pour leur demander : « Comment ça va ? Est-ce que les temps sont durs pour les garçons ? Qu’ont-ils envie de nous montrer d’eux ? Ont-ils honte de leurs héritages masculins ? ». Ici, ce sont les femmes (Diane Fourdrignier et Diana David) qui posent la question du regard des hommes. Un regard qu’ils portent sur les autres, mais aussi sur eux-mêmes. Et si c’était ça aussi le féminisme ? Donner l’espace aux hommes de briser l’icône stylisée du puissant protecteur...
"Boys Boys Boys" interroge les garçons pour savoir comment ils vont afin d’entendre ce qui ne se dit pas quand on est un mec.
"Boys Boys Boys" questionne la liberté de chacun à pisser dans son froc face au danger, à être fille ou garçon ou les deux à la fois.
A la croisée de la performance théâtrale et du documentaire, où la danse et le mouvement l’emportent sur la narration.
"Couillu, ce spectacle. S’épancher sur la masculinité en pleine ère post-#MeToo, c’est comme lécher le nez d’un porteur du Covid-19 : kamikaze ! Six hommes osent pourtant dévoiler leur « mâle » être. Avec un humour plus viral que viril. (...) Boys boys boys appuie là où ça fait « mâle » et, ce faisant, fait largement avancer la cause du genre humain." Le Soir
"La force de Boys boys boys : six garçons laissent affleurer leurs doutes, leurs angoisses, leurs blessures, leurs drames, leur part de féminité,… tout en “jouant” à fond sur les clichés pour mieux les déconstruire. (...) Avec Boys Boys Boys, on réfléchit, on sourit, on rit, on est attendri, et, surtout, on en sort l’esprit et le cœur grandis." La Libre Belgique
- Le 18 janvier 2022 à 20:00
- Le 19 janvier 2022 à 20:00
- Le 20 janvier 2022 à 13:30
- Le 20 janvier 2022 à 20:00