✪ Création du Collectif Rien de Spécial
"L’impulsion pour ce spectacle est de célébrer les actions communes qui ont quelque chose d’héroïque dans une société qui pousse de plus en plus à l’individualisme."
Tournée bruxelloise
"En général, nous sommes d’accord" pourrait être vu comme le récit d’une aventure dérisoire avec des résultats pas très spectaculaires, ou comme l’épopée héroïque d’individus au service d’un idéal commun.
Un groupe de quatre personnes arrive dans un lieu qu’aucun.e ne semble connaitre, étrange et délabré, dont l’organisation est régie par des règles collectives improbables. C’est un endroit assez mystérieux qui semble animé d’une vie propre. Le groupe s’installe, se retrousse les manches pour tenter d’améliorer ce qui peut l’être et de s’organiser. Pour ce faire, il doit prendre une série de décisions débattues en direct entraînant d’inévitables tensions. Dans ce collectif, si les objectifs sont partagés, les membres diffèrent par leurs valeurs, leurs méthodes ou leurs tempéraments.
"L’impulsion pour ce spectacle est de célébrer les actions communes car, pour nous, elles ont quelque chose d’héroïque dans une société qui pousse de plus en plus à l’individualisme. Ces démarches nous émeuvent par leur fragilité, leur inexplicable alchimie et leur caractère inévitablement utopique incarnant une forme de résistance joyeuse.
Après la pièce, nous proposerons un moment d’échange et d’intelligence collective avec le public. Comment en effet parler d’horizontalité et de collectif sans ouvrir aux spectateurices, afin que les expériences, les pratiques, les ressentis et les connaissances puissent se partager ?"
LE COLLECTIF RIEN DE SPECIAL
Comédiens et amis de longue date, Marie Lecomte, Alice Hubball et Hervé Piron créent le collectif en 2011. A l’origine une envie paradoxale, interroger la banalité et l’ordinaire au moyen d’un art habituellement réservé à l’extra-quotidien : le théâtre. Ils proposent une vision cartésienne, clinique, de nos existences contemporaines, mettant en avant la solitude, le matérialisme, l’uniformisation et le culte de l’image. Attentifs à la forme, ils envisagent chaque création comme un jeu avec le public et les codes de la représentation. Les thèmes sociétaux abordés par le collectif ainsi qu’une volonté d’accessibilité et un humour décapant font que leurs spectacles sont souvent programmés en scolaire. Ils refusent de se cantonner à un cloisonnement des publics et créent avec le même engagement spectacles tout public et spectacles pour enfants.
- Le 28 janvier 2026 à 20:00
- Le 29 janvier 2026 à 20:00