(ET CE SERA BIEN)
10 > 20 juillet 2023
Création théâtre de Charlotte Brihier
« L’origine est fixe, l’identité se construit. » Wajdi Mouawad
Quelle place occupe le passé dans notre présent ?. Un projet qui explore la question de la transmission familiale, de la mémoire collective et individuelle et du rapport au souvenir comme outil de passation.
« Un jour, j’irai (Et ce sera bien) », c’est le récit inspiré d’une histoire vraie qui prend racine dans le parcours d’une mère immigrée dans les années soixante et qui s’actualise dans celui d’une jeune femme de notre époque qui essaie de comprendre qui elle est au travers de ses souvenirs et de ceux de sa mère.
La mère, Hayat, est née à Bab El Oued, un quartier d’Alger, en 1963 et quitte très rapidement cette région à l’âge de six mois.
À travers la parole de Camille, évoquant ses souvenirs d’enfance et ceux de sa mère, naissent de nombreux personnages qui incarnent les figures du passé et font vivre à nouveaux ces instants.
Au fil de son récit, Camille nous fait voyager d’un récit et d’une époque à l’autre.
Camille, entourée des personnages qu’elle guide dans son récit comme un chef d’orchestre, apporte un regard neuf sur ce qu’est la transmission transgénérationnelle, l’instrumentalisation du souvenir, la place de l’héritage dans notre construction identitaire et surtout notre prise d’indépendance.
« Chacun d’entre nous devrait être encouragé à assumer sa propre diversité, à concevoir son identité comme étant la somme de ses diverses appartenances, au lieu de la confondre avec une seule, érigée en appartenance suprême, et en instrument d’exclusion, parfois en instrument de guerre »
Amin Maalouf, les identités meurtrières, essai, Paris, Grasset, 1998
Ecriture et mise en scène Charlotte Brihier
Assistante à la mise en scène Mathilde Mosseray
Avec Charlotte Brihier, Pauline Daemen, Matteo Goblet, Lucile Vignolles, Jérôme Vilain
Aide à la dramaturgie Agathe Yamina Meziani et Diana David
Co-produit par l’Espace Magh
Avec l’aide de Théâtre & Publics, le soutien de la Maison de la Création, le BAMP, le Théâtre Océan Nord, Paul Pourveur
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service du Théâtre.