Sortie d’album "Chansons rebelles et d’amour"
De l’indie folk rock taillé au cordeau.
Moitié rock, moitié folk, avec une pointe de jazz. ANK, ça chante. En français.
Ça parle d’ours, de naufrage, de barricades. Ça rit, ça s’insurge, ça console.
Si on identifie des influences anglo-saxonnes - un son à la Tom Waits, Johnny Cash ou Alexi Murdoch -, on reconnaîtra aussi des accents du jeune Gainsbourg, de Nougaro, d’Annegarn, de Prévert voire de Belin.
Huit chansons tantôt paisibles, tantôt colériques. Ironies élégantes, consolations pudiques, sourires éclairés.
On perçoit en Nicolas Ankoudinoff un berceau familial où tout le monde fait de la musique. Lui, flûte traversière puis saxophone, touche un peu la guitare, puis suit des cours d’improvisation, de composition, de rock de chambre au Conservatoire de Liège. Il forme alors le groupe de jazz alternatif Animus Anima - qui sortira trois albums, compose aussi pour le théâtre, le cinéma, la télé et joue régulièrement avec des poètes (Pierre Guéry, Tom Nisse, Serge Noël).
La scène, la musique et le texte l’accompagnent, l’envie de la chanson s’enracine. Premiers concerts et cabarets, rodage en solo… puis formation d’un groupe, avec Nicola Lancerotti (The Lonius, Zola Quartet) à la basse électrique, Théo Lanau (Limite, Le Bal de Marie Galante) à la batterie et Marco Giongrandi (Kettle of Kites, Honolulu Orchestra) aux guitares.
ANK donne quelques concerts sous cette formule fin 2019, dont au Festival FrancoFaune. "Chansons rebelles et d’amour", son premier album sort en ce mois de mai 2023.