Hydrol

hydro-, du grec ancien « eau »
ol-, de l’arabe « esprit »

Dans cette performance, la danse et la musique fusionnent ou se séparent. Le son et le mouvement s’épaulent et peuvent devenir une seule entité ou se combattre pour créer deux réalités distinctes qui se côtoient.

Par moments, il ne s’agit plus de trois corps tout à fait séparés, mais d’une énergie pleine et entière au service de l’instant. La danse devient la musique et inversement, et à partir de là, une nouvelle personne se crée et émerge dans l’environnement.
Les performeureuses travaillent en induisant l’état de transe pour tenter de toucher des choses subtiles.

Les interprètes ont métaphorisé le thème de l’eau et du miroir. L’eau devient au fil des images, limpide, bénéfique, purificatrice.
Le message, ne pas tourner le dos à l’avenir mais parier sur le futur, est central,
pour eux, dans la période que l’on traverse aujourd’hui.

Ils cherchent à créer une rencontre collective propice au changement. Ce qui importe, pour eux, est l’ouverture à l’autre, le fait d’être agi collectivement aux temps et aux espaces densifiés et de trouver sa place, de faire son chemin parmi les autres.
Les personnes à qui ils adressent cette performance n’y participent pas au sens premier du terme. Mais elles sont actives par leurs perceptions et ressentis, au
moment présent, dans l’espace partagé.

Rorive Célia : création + danse performance + chorégraphie
Brassart Damien et Emanuel Van Mieghem : création + musique + composition- Lucas Cyriel : création lumière + régie
Mulenga Royen : scénographie + construction du bassin d’eau

Le 7 juin au Cocq’Arts Festival