Le premier morceau, Don’t Fly L.A.N.S.A. fait référence à son documentaire "Wings of Hope " qui relate l’épopée folle de la jeune Juliane Koepcke, seule rescapée d’un crash d’avion au dessus de la jungle péruvienne dans les années ’70.
La mélodie El Cacique serait plutôt le portrait imaginaire d’un chef local de l’Amérique précolombienne.
Disoriented, jouée ici à la clarinette basse, fait référence à une scène du film Encounters at the End of the World, où le réalisateur capture en images le destin fou de certains pingouins en Antarctique qui, leur instinct leur jouant des tours, fuient leur colonies, optent pour la direction opposée, se dirigent tout droit vers les montagnes, condamnés ainsi à une mort certaine.
Dans un autre registre, The Fakir and the Lotus illustre mon état d’esprit du moment, partagé entre la lutte pour la défense des droits des musiciens en Belgique (www.facir.be), et la découverte du producteur musical américain Flying Lotus…
Grizzly est un clin d’œil au film Grizzly Man de Werner Herzog. Cette mélodie joyeuse, presque afro Beat, illustre l’état de joie euphorique du personnage principal Timothy Treadwell lorsque, campé dans sa folie, il installe sa tente au milieu des ours grizzly sauvages de l’Alaska et, comme les pingouins en Antarctique, il se condamme à une mort certaine.
The White Diamond (Werner Herzog) est le nom d’un dirigeable qui emmène le réalisateur au-dessus de la forêt amazonienne, porté lentement par les vents pour observer et filmer la biosphère des sommets végétaux.
Fitzcarraldo est probablement un des chefs d’œuvres de Werner Herzog. C’est aussi un des tournages les plus épiques de l’histoire du cinéma, avec le passage d’un bateau à vapeur porté à bout de bras par dessus une colline en pleine Amazonie, et les querelles restées légendaires entre le réalisateur et son acteur principal, Klaus Kinski.
Et enfin, Twin lotus est une improvisation libre sur une mélodie très simple qui porte le nom d’un hôtel en Thaïlande, tout à fait ordinaire, mais ou mon épouse et moi avons fait une rencontre tout à fait extraordinaire, ce morceau "en mémoire de lui « !
